Pourquoi choisir une alimentation biologique et non raffinée ? 

La qualité alimentaire et la proximité sont deux éléments essentiels à prendre en compte dans les choix que nous faisons : Soyons consomm’actrices 

Qu’est ce que l’alimentation biologique aujourd’hui ? Quels sont les bienfaits sur la santé ? 

Actuellement, selon les données de l’Agence Bio, de plus en plus de producteurs passe à l’agriculture biologique (+ 15% entre 2016 et 2017.)

Les produits sont labellisés bio lorsqu’ils respectent les ressources environnementales, la vie animale et la biodiversité. Nous connaissons les labels qui s’y rapportent.

4 bénéfices du Bio 

  1. Réduction de l’obésité : Les scientifiques démontrent une baisse de 31% de l’obésité chez les consommateurs d’aliments issus de l’agriculture biologique. Nuançons tout de même ce constat, la plupart des personnes faisons ce choix ont généralement des habitudes alimentaires plus saines. 
  2. Réduction de l’exposition aux pesticides : Ce n’est pas une surprise, les consommateurs de produits biologiques sont beaucoup moins exposés aux pesticides. En revanche, au sein de l’agriculture conventionnelle, cette exposition constitue un problème de santé majeur. Or, certains des pesticides utilisés agissent sur le système nerveux des insectes. Ils sont neurotoxiques. Les études expérimentales suggèrent que de nombreux herbicides et fongicides pourraient être nocifs sur notre système nerveux. L’étude signale plus de 100 pesticides qui provoqueraient des effets néfastes sur le système nerveux. Les pesticides, issus de l’agriculture intensive, ne sont pas sans effet aussi sur le développement cognitif des enfants. 
  3. Diminution des risques de maladies chroniques : Une étude scientifique a fait le lien entre le fait de manger des aliments biologiques et la diminution du risque de diabète ou cardiovasculaire. 

4 . Respect de l’environnement : L’utilisation massive de pesticides et d’engrais chimiques a une répercussion sur les sols qui deviennent compacts et sans vie, créant de l’érosion à la première averse. L’agriculture biologique agit quotidiennement en faveur de la biodiversité et c’est urgent puisque le taux de disparition des espèces vivantes est actuellement 1000 fois plus élevé qu’avant l’ère industrielle. 

Lorsque nous surchargeons notre organisme avec des substances que l’on pourrait qualifier de toxiques, le corps est comme mise en difficulté pour évacuation de ces toxiques. 

Dans le respect de ce que nous offre la nature, la naturopathique donne des clefs à chacun pour qu’il puisse être acteur ou actrice de sa santé. Or, cette approche n’a de sens qu’en respectant la nature et encourageant la consommation d’aliment biologique. 

Derrière le « Bio », il nous faut aussi être attentif à la provenance des aliments : N’est-ce pas plus pertinent de privilégier le producteur local qui obtient une belle qualité de ses produits - mais n’a pas forcément le label bio- plutôt que le bio à tout prix qui provient de l’autre bout du monde ? Le transport des aliments entraine une perte inévitable de la qualité nutritionnelle des aliments. 

Lorsque l’on se penche sur la qualité alimentaire le label biologique n’est donc pas le seul élément à prendre en compte ! 

Prendre l’aliment le plus brut possible permet de bénéficier de tous les nutriments ! Or, le raffinage alimentaire est largement répandu. 

Le raffinage a été mise en place par l’industrie agroalimentaire pour des raisons financières. Cette pratique vise à prévenir de l’altération des aliments en supprimant certaines substances réactives et permettre ainsi un stockage et une conservation plus facile. 

3 conséquences du raffinage alimentaire

  1. Un effet hyperglycémiant: une céréale raffinée va entrainer une élévation du taux de sucre dans le sang après son ingestion. C’est l’effet hyperglycémiant beaucoup plus marqué qu’avec une céréale complète. Le pancréas est donc plus souvent sollicité pour fabriquer de l’insuline -élément nécessaire pour faire pénétrer le sucre dans nos cellules et nous donner de l’énergie- et entraine un risque plus important de développer un diabète, selon certaines études.
  2. Un appauvrissement en vitamines, minéraux, oligo-élément et protéines: Le raffinage chasse tous ces éléments des aliments. Or, la digestion requiert vitamines et minéraux. Lorsque l’aliment en contient, l’apport compense en générale la perte due à la digestion. Mais lorsque l’aliment est raffiné, la balance est toujours négative. Le corps puise donc dans ses réserves. Les conséquences sont multiples : surpoids, fatigue, baisse immunitaire.
  3. La réduction des fibres de notre alimentation: Les fibre jouent un rôle régulateur au sein de notre corps et ce, à plusieurs niveaux :
  • Le transit est amélioré et la constipation et les ballonnements sont bien souvent évités.
  • Le métabolisme des sucres et des graisses y gagne.
  • Le contrôle du poids est optimisé par l’effet de satiété plus présent lors de la consommation de produits dits « complets ». 

La qualité de nos aliments est à prendre en compte dans une hygiène de vie plus saine, mais faire l’effort de mieux consommer prend du temps !

Voici quelques articles sélectionnés afin d’approfondir le sujet. Bonne lecture !


IMMUNITÉ EN HIVER… 4 conseils pour y PARVENIR NATURELLEMENT ?

1.

Soyons réalistes !

En hiver, il est souvent difficile avec les températures qui baissent et le manque de luminosité d’avoir une alimentation véritablement équilibrée. Nous avons tendance à avoir une alimentation plus riche, raffinée, sucrée.

Le bon reflex ?

  • Privilégiez, le plus possible, les fruits et légumes de saisons, frais et bio. La nature est bien faite lorsque l’on suit les saisons nous pouvons faire le plein de vitamines et minéraux.
  • Pensez aux fibres. Rien de plus simple : celles-ci se trouvent dans les fruits secs, les légumineuses, les fruits et légumes mais aussi dans les céréales complètes.
  • Cuisinez ! Le « fait maison », il est vrai, demande un peu d’organisation. Mais c’est une manière ludique d’être acteur ou actrice de notre santé.

« Que ton alimentation soit ta première médecine »

Hippocrate – médecin du Vème siècle avant J-C

2.

Le soin de notre flore intestinale.

Des recherches récentes montrent le lien entre notre flore et le système immunitaire.

Le bon reflex ?

  • Chouchoutez votre flore intestinale grâce aux probiotiques : le mot « probiotique » vient des mots grecs « pro » qui signifie « en faveur » et « biotikos » qui signifie « la vie ». Les probiotiques ont deux rôles intéressants pour votre immunité, puisqu’ils permettent de soutenir une immunité un peu faible sans enflammer le système immunitaire. Ainsi, chez les personnes allergiques ou ayant des inflammations chroniques au niveau intestinale la prise de probiotiques présente un réel intérêt.
  • Cherchez les sources de probiotiques au niveau alimentaire : en ajoutant à votre alimentation des légumes lacto-fermentés comme la choucroute. Le kéfir, le kombucha sont aussi de très bonnes sources de probiotiques. En ce qui concerne, les compléments probiotiques, il est préférable de se faire conseiller afin de déterminer quelle souche serait la plus adaptée à vos besoins.

3.

Halte au stress!

Au-delà des probiotiques, une gestion du stress optimisée permet de limiter les effets négatifs sur notre immunité. Cette année, nous avons été tout particulièrement sujet au stress, et pour cause !

Le bon reflex ?

  • Discernez : « Il y a des choses qui dépend de nous et d’autres qui ne dépend pas de nous ! » selon Épictète. Ce philosophe stoïcien est né pourtant en 50 après J-C, mais déjà avait une clef pour prendre du recul sur ce qui nous entoure. A prendre à lâcher ce qui ne dépend pas de nous et se concentrer sur ce sur quoi nous avons une maitrise, voilà sans doute une manière de mieux gérer son stress.

Pour en venir à bout du stress, voici le Programme Allegria « Objectif : gestion du stress au top ! » Coaching personnalisé.

Notre société moderne est empêtrée dans un stress important. Or, ce dernier a une influence considérable sur notre santé, et tout particulièrement sur notre immunité.

  • Faites des activités physiques : Nous le savons faire un sport que l’on aime est excellent pour le moral - avec la sécrétion d’endorphines que connaissent bien les sportifs - mais aussi pour l’immunité.
  • Ayez un sommeil de qualité ! Sans un sommeil réparateur, notre résistance est moindre. Prenons l’habitude de se coucher tôt, en arrêtant les écrans bien avant d’aller dormir.

4.

4 compléments

  • Vitamine C : Voici une vitamine très connue ! La prise de vitamine C permet d’être plus résistant aux infections respiratoires. Au sein d’une alimentation équilibrée, la vitamine C est présente cependant, elle est particulièrement fragile et peut être détruite à cause de cuisson trop importante. Il est donc intéressant de se complémenter.
  • Vitamine D : Elle est donnée en prévention contre le rachitisme chez l’enfant mais de nombreuses études montrent qu’elle favoriserait l’immunité innée. Elle permet de moduler les réactions inflammatoires et encourage action des globules blancs responsables (les leucocytes). On peut la trouver au sein de l’alimentation mais aussi sous forme de complément. La forme liposomale est hautement assimilable.
  • Magnésium : Depuis que l’agriculture s’est industrialisée, la teneur en magnésium dans notre alimentation a chuté. Or, le magnésium est nécessaire au transport de la vitamine D dans le sang vers les organes cibles. La vitamine D peut être associée avec pertinence avec le magnésium pour une action optimale.
  • Zinc : C’est un oligo-élément que l’on connait pour ses bienfaits pour la peau mais il joue aussi un rôle de soutien de notre système immunitaire. Il existe des complémentations sous forme liquide qui sont là encore très assimilable.

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